Près de 60 ans plus tard, les expériences secrètes du LSD de la CIA ont été révélées
Avant que le LSD s'échappe du laboratoire et fût évangélisé par les hippies, le gouvernement américain testait secrètement les effets de la drogue sur des centaines de civils sans méfiance. En 1951, une ville française appelée Pont-Saint-Esprit, a été frappée par une mystérieuse explosion d'hallucinations qui a fait cinq morts et beaucoup d'autres gravement malades. L'épidémie a été attribuée à un boulanger local qui avait involontairement contaminé sa farine avec de l'ergot, un champignon psychédélique. Cependant, près de 60 ans plus tard, de nouvelles preuves découvertes par un journaliste d'investigation américain ont contesté cette théorie. Les habitants du village français du sud ont été soudainement soutenus par des hallucinations horribles de bêtes terrifiantes et de feu. Les gens ont été sectionnés en asiles et un homme a même essayé de se noyer, en criant que son ventre était mangé par des serpents. Pendant des décennies, les Français ont cru que les hallucinations chroniques étaient dues au «pain maudit». Juste pas de la manière qu'ils auraient pu imaginer. Le journaliste d'investigation H P Albarelli Jr. affirme que l'épidémie est le résultat d'une expérience secrète menée par la CIA et la division des opérations spéciales (SOD) de l'armée américaine. Deux ans après l'incident du «pain maudit», Frank Olson, un biochimiste qui travaillait pour SOD, est tombé d'une fenêtre du 13ème étage. En enquêtant sur la mort suspecte d'Olson (qui a été signalé comme un suicide), Albarelli a obtenu un certain nombre de documents de la CIA. Cela comprenait des transcriptions d'une conversation entre un agent de la CIA et un représentant d'une société pharmaceutique suisse, Sandoz Pharmaceutical (maintenant, une division de Novartis).
La transcription mentionne le "secret de Pont-Saint-Esprit", et que le pain maudit n'a rien à voir avec la moisissure, mais avec le diéthylamide, le D dans le LSD. La CIA répandait du diéthylamide dans l'alimentation, peut-être à la connaissance de certains responsables français. Dans le livre d'Albarellis, Une terrible erreur: le meurtre de Frank Olson et l'expérience secrète de la guerre froide de la CIA, Albarelli révèle également un document de la Maison Blanche envoyé aux membres de la Commission Rockefeller. Il contenait les noms des ressortissants français qui avaient été secrètement employés par la CIA. Albarelli affirme également que l'armée américaine a drogué plus de 5 700 militaires américains entre 1953 et 1963. Les expériences du LSD auraient été menées parce que les États-Unis croyaient que la Russie communiste, la Corée du Nord et la Chine utilisaient la drogue pour laver le cerveau des Américains capturés. Par conséquent, la CIA ne voulait pas prendre du retard dans le développement et la réponse à cette technologie potentiellement utile. En conséquence, ils ont mené des tests complètement incontrôlés qui manquaient de contrôles éthiques. Ils ont drogué des civils puis les ont surveillés sans intervenir. Au printemps de 1963, John Vance, un membre du personnel de l'Inspecteur général de la CIA, apprit que le projet «administrait subrepticement des sujets humains involontaires et involontaires» et insista pour que l'agence suive de nouvelles directives en matière d'éthique de recherche. En conséquence, tous les programmes sur les volontaires non consentants ont pris fin.
Traduit par Dr.Mo7oG
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