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Le plan de Macron pour éviter la prison aux condamnés


Politique. Pour lutter contre la surpopulation carcérale, Emmanuel Macron a présenté un nouveau plan ce mardi. Une agence sera créée dans le but de privilégier et “encadrer les travaux d’intérêt général” aux peines de prison.

Emmanuel Macron s’est rendu à Strasbourg ce mardi 31 octobre, devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Outre sa loi antiterroriste, le Président y a exposé sa solution à la surpopulation carcérale. Un sujet sur lequel il était particulièrement attendu. Pour endiguer l’engorgement des prisons françaises, les peines alternatives sont à privilégier selon lui : “Je souhaite développer les travaux d'intérêt général, qui ne constituent que 7% des peines prononcées, mais nécessitent la mobilisation coordonnée de tous les acteurs”.

Moins de condamnations, plus de peines alternatives

La CEDH a régulièrement montré son inquiétude aux problèmes causés par la surpopulation carcérale, et notamment les “traitements dégradants” qu’elle entraîne. Premier président français à s’exprimer face aux juges, Emmanuel Macron a donc tenté de les rassurer. “La France ne peut être fière des conditions dont certains sont détenus sur son territoire, avec un taux d'occupation d'en moyenne 139% et 1300 matelas au sol. […] Une statistique insupportable” s’est-il indigné durant son discours.

Outre la création d’une agence dédiée au développement et l’encadrement des travaux d’intérêt général, des places supplémentaires seront créées. “Ce chantier est immense mais indispensable pour notre société” a-t-il ajouté. Durant sa campagne, Emmanuel Macron s’était engagé à en ouvrir 15 000. Le port du bracelet électronique avait été aussi évoqué par la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, comme autre piste à explorer.

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