Le Pakistan propose des exécutions publiques pour les pédophiles
Le Pakistan envisage de suspendre publiquement ceux qui abusent sexuellement d'enfants après que le viol et le meurtre horribles d'une fillette de sept ans aient déclenché un tumulte public. Le sénat pakistanais a été invité à adopter un projet de loi pour réintroduire la pendaison publique pour les personnes qui violent ou kidnappent des enfants de moins de 14 ans.
Une partie du Code pénal pakistanais (CPP) sur la punition des violeurs et des meurtriers d'enfants stipule actuellement: "Quiconque kidnappe ou enlève une personne de moins de 14 ans afin qu'elle soit assassinée ou gravement blessée ... sera punie mort (sic). »Rehman Malik, président du Comité sénatorial permanent de l'intérieur, cherche maintenant à ajouter l'expression« en se penchant publiquement »après le mot« mort ». L'amendement a été proposé juste un jour après que les autorités pakistanaises ont arrêté un suspect clé derrière le meurtre de Zainab Ansari, âgé de 7 ans. La fille a été enlevée et plus tard trouvée violée et assassinée près de la ville de l'est de Lahore plus tôt en janvier. L'affaire a provoqué des manifestations de masse et des ondes de choc à travers le pays, avec des manifestants accusant le gouvernement d'inaction.
Mardi, la police a arrêté un homme de 24 ans dont l'ADN correspondait aux échantillons trouvés sur le corps de la jeune fille, selon Shahbaz Sharif, ministre en chef de la province du Pendjab. Le suspect a été identifié comme Imran Ali et était un voisin de Zainab. Il a avoué plus tard avoir tué au moins huit filles dont Zainab. La confession a été enregistrée dans une vidéo publiée par les médias locaux. "Je veux qu'Imad Ali soit pendu publiquement ... Je demanderai aux partis politiques de soutenir mon souhait", a déclaré Sharif plus tard.
Plus de 1 700 enfants ont été victimes de sévices au Pakistan au cours des six premiers mois de 2017, selon les données du groupe Sahil basé à Islamabad, qui travaille sur la protection de l'enfance, ont rapporté les médias locaux. En 2016, le nombre total de cas de maltraitance d'enfants déclarés était de plus de 4 000, ce qui signifie qu'une moyenne de 11 enfants ont été abusés chaque jour au Pakistan. Pourtant, il y a ceux qui s'opposent à la mesure drastique. "L'incident de Zainab est regrettable, mais la demande de pendaison publique n'est pas correcte", a déclaré le sénateur Hasil Bizenjo. Selon le sénateur Farplah Babar, si la loi est amendée, il y aura «des appels à la pendaison de tout le monde».
Traduit par Dr.Mo7oG
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