La popularité du président de la République dégringole
Selon le baromètre mensuel de l’institut Odoxa publié mardi 27 février, la cote de confiance d’Emmanuel Macron atteint 43 % d’opinions favorables. Cette perte de 6 points par rapport au mois de janvier arrive à un moment inopportun pour l’exécutif qui s’est engagé dans une réforme drastique de la SNCF.
Alors que les chiffres étaient de bon augure au mois de décembre, la popularité d’Emmanuel Macron est en forte baisse en février. Selon le baromètre mensuel de l’institut Oxoda publié le 27 février, seuls 43 % des Français se disent favorables à l’action du chef de l’État - une dégradation de 6 points par rapport au mois de janvier.
Cette baisse est d’autant plus prononcée à la lecture de la moyenne d’appréciation calculée à partir des données d’autres instituts de sondage. Ainsi, la popularité moyenne du Président, calculée à partir des mesures mensuelles de cinq instituts de sondage (Ifop, Elabe, Ipsos, Kantar-TNS et Odoxa), serait à son plus bas niveau depuis l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron. Les résultats mensuels de BVA ainsi que d’Harris Interactive qui sont encore à venir devraient confirmer cette tendance.
Le chef de l’État se trouve désormais en dessous de sa cote de confiance d’octobre 2017, jusqu’alors jugée comme la plus mauvaise depuis le début de son mandat.
Le Premier ministre entraîné dans la chute
Selon le sondage Odoxa, le Premier ministre serait également atteint par ce fort recul de popularité. En janvier, un Français sur deux était favorable à l’action d’Édouard Philippe. D’après les chiffres d’Odoxa, seuls 43 % des sondés le perçoivent actuellement comme « un bon Premier ministre » - une baisse de 14 points depuis décembre.
Cependant, selon le sondage BVA et Orange publié ce mercredi, le Premier ministre résiste à cette perte de confiance des Français vis-à-vis de l’exécutif. Avec 47 % d’opinions favorables, le chef du gouvernement reste à un niveau stable par rapport au mois de janvier. Édouard Philippe est perçu comme « l’homme de la mise en œuvre des réformes. » Les sondés apprécient que le chef du gouvernement gère les dossiers « avec compétence », comme pour celui de la SNCF.
Alors que la légère baisse en janvier n’était pas de nature à préoccuper l’exécutif, le malaise semble cette fois plus profond. Au regard des futures réformes à mener, ce mauvais résultat pourrait sans doute créer quelques inquiétudes du côté de l’Élysée.