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Terrorisme : Les noms de 2 626 agents du renseignement entre les mains d’une islamiste radicale


Les noms des fonctionnaires ont été retrouvés sur une clé USB appartenant à une suspecte dans l’affaire du double assassinat de Magnanville.

L’information hyper-sensible qui était gardée par les autorités dans une grande discrétion depuis un an vient de fuiter. Dans le cadre de l’enquête du meurtre des deux fonctionnaires de police à Magnanville, les enquêteurs ont fait une découverte plutôt inquiétante. Ce lundi, la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT) a placé la détentrice du fichier, Mina B., en garde à vue.

 

Une clé USB contenant les identités de 2 626 agents du renseignement

C’est lors d’une perquisition chez Mina B., fichée S et depuis placée en détention provisoire, que les enquêteurs ont mis la main sur une clé USB remplie de documents et de fichiers sensibles. L’un des fichiers comportait notamment les identités de 2 626 agents du renseignement… Cette liste avait été effacée mais les investigateurs en cybercriminalité (ICC) spécialistes de la preuve numérique, sont parvenus à la récupérer. Ce sont les identités de policiers affectées à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), une direction remplacée en 2014 par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Toutefois de très nombreux policiers affectés en DCRI sont aujourd’hui toujours en activité à la DGSI.

 

La suspecte interrogée par l’anti-terrorisme

En octobre 2017, Mina B. a été mise en examen suite à la découverte de ces documents compromettant. Les enquêteurs tentent de savoir comment elle s’est procurer ces fichiers.

Ce lundi 9 avril, la suspecte a été extraite de sa cellule de la prison de Fresnes, placée en garde à vue par la SDAT pour être auditionnée dans le cadre de l’affaire des assassinats de Jean-Baptiste Salvaing et sa compagne Jessica Schneider, relate Le Point.


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