L'Inde introduit la peine de mort pour les pédophiles après des manifestations massives
L'Inde a approuvé la peine de mort pour les pédophiles qui violent des filles de moins de 12 ans, après que des millions de personnes aient été impliquées dans une série de protestations demandant au gouvernement de promulguer la peine la plus sévère possible pour pédophilie. Le Premier ministre Narendra Modi a tenu une réunion d'urgence en réponse à l'épidémie de maltraitance des enfants qui balaie le pays et le monde, et a annoncé la nouvelle politique de tolérance zéro pour les pédophiles.
Le décret annoncé par l'Inde - le deuxième pays le plus peuplé du monde - modifie également le droit pénal afin d'inclure des peines plus sévères pour les violeurs condamnés de jeunes filles de moins de 16 ans, ont déclaré samedi des représentants du gouvernement. Dans les cas de viol d'une jeune fille de moins de 16 ans, le cabinet a porté la peine minimale de 10 ans à 20 ans.
L'Inde a lancé des tribunaux à procédure accélérée et une loi plus sévère sur le viol qui prévoyait la peine de mort après qu'une agression horrible sur une jeune femme a choqué le pays en 2012, mais l'épidémie de viol en Inde n'a montré aucun signe de ralentissement.
En 2016, 40 000 viols ont été signalés. Les victimes étaient des enfants dans 40 % de ces cas, ce qui est stupéfiant. Chaque jour, les journaux publient de nouvelles histoires de violence sexuelle contre les enfants. La dernière vague de répulsion nationale s'est produite après l'apparition de détails sur le viol collectif d'une fillette musulmane de huit ans dans une région dominée par les hindous de l'État du Jammu-et-Cachemire. Les dirigeants locaux du parti Bharatiya Janata de Modi avaient semblé offrir leur soutien aux hommes accusés, ajoutant au dégoût du public.
Des manifestations dans tout le pays ont également été déclenchées par l'arrestation d'un législateur la semaine dernière en rapport avec le viol d'un jeune adolescent dans l'Uttar Pradesh, un État du Nord populeux gouverné par le parti. Plus récemment, une agression sexuelle sur une fillette de 11 ans a été signalée dans l'État du Gujarat, dans l'État de Modi. L'autopsie a révélé que la jeune fille avait été torturée, violée, étranglée et étouffée. Le fait que Modi n'ait pas pris la parole assez tôt au cours du dernier épisode de colère publique a alimenté les critiques selon lesquelles son gouvernement n'en faisait pas assez pour protéger les enfants contre les abus sexuels. Traduit par Dr.Mo7oG
