500 policiers, dans 13 pays, interpellent 22 personnes et libèrent 350 victimes d’esclavage sexuel
Interpol a permis la libération de 350 victimes d’esclavage sexuel et de travail forcé dans 13 pays.
L’opération baptisée « Libertad » a duré du 3 au 9 avril et a mobilisé 500 policiers.
Vaste opération dans les Caraïbes
Cette opération s’est déroulée sur les territoires de 13 pays : Antigua-et-Barduda, Aruba, la Barbade, Belize, le Brésil, Curaçao, le Guyana, la Jamaïque, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Trinité-et-Tobago, les îles Turks et Caicos, le Venezuela.
350 personnes libérées, 22 interpellations
L’organisation policière a fait savoir dans un communiqué que «des hommes et des femmes, dont des mineurs, ont été découverts travaillant dans des boîtes de nuit, des fermes, des mines, des usines ou des marché en plein air».
Au total, 350 personnes ont été libérées de l’esclavage sexuel et du travail forcé dont elles étaient victimes, 22 personnes ont été interpellées.
De véritables esclaves
Pour « fidéliser » les victimes, les trafiquants retiraient leur passeport et s’assuraient ainsi qu’elles ne pourraient pas s’enfuir comme à Saint-Vincent où des Asiatiques étaient employés dans une usine et étaient totalement dépendants de leurs « employeurs ».
Dans d’autres pays, les jeunes femmes étaient employées comme prostituées près des mines d’or des régions très reculées, ce qui leur interdisait toute velléité de fuite.
Des milliers de personnes tentent de franchir les frontières chaque année ce qui permet aux trafiquants de cibler les plus désespérées pour en faire des esclaves rapporte Le Parisien.