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Le maire voulait interdire les radars embarqués privés, la Préfecture l’en empêche


L’arrêté du Maire de Naujac-sur-Mer n’aura pas fait long feu…

Enregistré le 2 mai, l’arrêté municipal visant à empêcher la circulation des radars embarqués privés sur la commune de Naujac-sur-Mer a été retoqué par la Préfecture.

 

Un arrêté « illégal »

Le maire s’était basé sur l’article R412-6-2 du Code de la Route pour empêcher la circulation de ces nouveaux radars sur sa commune. Cet article prévoit et réprime le fait de disposer un écran dans le champ de vision du conducteur, autre qu’un matériel d’aide à la conduite, comme un GPS par exemple. La Préfecture a évoqué un problème de « compétence » pour ce type d’arrêté et l’a ainsi déclaré « illégal ».

 

Des radars embarqués à la limite de la légalité ?

Policiers et gendarmes habilités pourraient, eux, empêcher la circulation de ces véhicules équipés de radars incorporés. Comment ? Il y a quelques semaines, la rédaction d’Actu17 avait pu constater que la plaque avant de ces voitures, aménagées spécialement pour cet usage, était amovible. D’une part, la plaque n’était pas rivetée, d’autre part, elle était basculante pour des raisons de maintenance du radar. Ces voitures sembleraient ainsi contrevenir à l’article R317-8 du Code de la Route, risquant ainsi… l’immobilisation.

 

Un déploiement déjà débuté

Depuis deux semaines, cinq voitures patrouillent sur les routes de l’Eure. Prochainement, vingt-six véhicules seront mis en service en Normandie. Le dispositif controversé sera ensuite déployé sur tout le territoire d’ici à 2020.

 

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