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Israël rend illégal de filmer des soldats commettant des crimes de guerre


Israël a introduit une nouvelle loi qui rend illégal de filmer ou de publier des images de troupes israéliennes s'engageant dans des crimes de guerre contre des citoyens palestiniens. L'interdiction de filmer s'étend aux médias conventionnels ainsi qu'aux sites Web de médias sociaux. La loi proposée rendrait le fait de filmer ou de publier des séquences des interactions des troupes israéliennes avec les Palestiniens passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison.

 

Le moment choisi pour les efforts de Beiteneu est, à tout le moins, indicatif, étant donné que les troupes israéliennes ont récemment tiré et tué Razan Najjar, 21 ans, un ambulancier paramédical volontaire, ce qui suscite l'indignation à Gaza, comme l'a rapporté la Deutsche Welle. Tirer sur le personnel médical est, selon la Palestinian Medical Relief Society, un crime de guerre en vertu des conventions de Genève. Mme Najjar était la 119e Palestinienne tuée depuis le début des manifestations en mars, selon le New York Times. Peu après l'assassinat de Najjar, un groupe d'organismes des Nations Unies a publié une déclaration exprimant son indignation, citant l'Organisation mondiale de la santé qui a appelé à plusieurs reprises à la protection des travailleurs de la santé et des patients à tout moment. Comme l'a noté Reuters, les groupes de défense des droits filment souvent les troupes israéliennes. L'une de ces vidéos, une vidéo filmée par le groupe israélien B'Tselem en 2016 montrant un soldat israélien abattu par balle un assaillant palestinien frappé d'incapacité, a provoqué un outrage international majeur. Les responsables palestiniens ont condamné la loi qui prévoit jusqu'à 10 ans de prison pour avoir filmé ou publié des images de soldats israéliens comme une décision destinée à "couvrir les crimes commis par les soldats israéliens".

 

Le langage large du projet de loi lui-même, a fait remarquer Reuters, indique clairement que cet effort vise à mettre fin à tout tournage de troupes israéliennes, puisqu'il s'adresse aux organisations qui passent des journées entières auprès de soldats israéliens en attente sans souffle pour des actions qui peuvent être documentées de manière inclinée et unilatérale afin que les soldats puissent être étalés. L'interdiction omniprésente couvrirait non seulement les médias conventionnels, mais aussi les sites Web de réseautage social. Le journal libéral israélien Haaretz a réagi en annonçant que "nous n'arrêterons pas de filmer, nous n'arrêterons pas d'écrire". Haaretz, écrivent-ils, violera fièrement la loi, continuera à filmer, documenter, photographier, photographier, écrire sur ce qui se passe en Palestine. Selon Amnesty International, environ 2 millions de Palestiniens ont été soumis à des châtiments collectifs, et les forces israéliennes ont, en plus de restreindre gravement la liberté de mouvement des Palestiniens, tué illégalement des civils, détenu des centaines de personnes sans inculpation ni procès, torturé et maltraité des enfants, démoli des maisons palestiniennes et expulsé de force des résidents. L'armée israélienne, selon Politico, reçoit chaque année 3,1 milliards de dollars des États-Unis, soit plus que n'importe quel autre pays du monde. Plus récemment, selon le même média, l'ambassadeur des États-Unis en Israël, David Friedman, a envoyé le message suivant à ses collègues du département d'État : Ne remettez pas en question l'armée israélienne.

 

Traduit par Dr.Mo7oG

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