Une nouvelle affaire de mutilation génitale féminine enregistrée toutes les deux heures en Angleterr
Les données officielles montrent que plus de 4 500 nouveaux cas de mutilations génitales féminines (MGF) ont été enregistrés en Angleterre au cours de l'année écoulée. Cela équivaut à plus d'un nouveau cas toutes les deux heures, mais il n'y a pas eu de condamnations pour cette pratique barbare même si elle est jugée illégale au Royaume-Uni. "Les MGF constituent une infraction pénale en Grande-Bretagne depuis 1985 et, depuis 2003, il est illégal pour les citoyens britanniques d'effectuer ou de procurer des MGF à l'étranger - mais la police et les procureurs n'ont pas encore obtenu une seule condamnation....".
Selon le National Health Service (NHS), entre avril 2017 et mars 2018, plus de 6 000 femmes et filles qui ont consulté un médecin, une sage-femme ou d'autres services de santé publique au Royaume-Uni ont été exposées à la forme de violence à un moment donné. Rapports Breitbart : Certains cas avaient déjà été enregistrés, mais 4 495 étaient en cours d'enregistrement pour la première fois depuis que le gouvernement a rendu obligatoire pour les médecins de signaler les cas de MGF en 2015. Depuis lors, 28 326 femmes ayant subi des mutilations génitales féminines et 16 265 nouveaux cas enregistrés. Cependant, on estime que 137 000 femmes et filles en Angleterre et au Pays de Galles ont été exposées à cette pratique dans l'ensemble. Au cours des 12 derniers mois, près de la moitié (2 755) des cas de participation ont eu lieu à Londres, 1 415 dans le nord de l'Angleterre, 1 200 dans les Midlands et l'est et 745 dans le sud de l'Angleterre. Parmi les cas où l'âge de la victime et le lieu de naissance ont pu être déterminés, 86 % des femmes et des filles sont nées et ont subi une MGF dans un pays africain, a ajouté le NHS dans un rapport. Les MGF constituent une infraction pénale en Grande-Bretagne depuis 1985 et, depuis 2003, il est illégal pour les citoyens britanniques de pratiquer ou de se procurer des MGF à l'étranger - mais la police et les procureurs n'ont pas encore obtenu une seule condamnation, le chef du National Police Chiefs' Council FGM décrivant le crime comme étant "nuancé".
En réponse aux nouvelles données du NHS, le Centre national des MGF, géré par l'association caritative pour les enfants de Barnardo et l'Association des gouvernements locaux, a appelé à " faire davantage pour soutenir les survivantes et protéger les filles à risque de cette pratique ". Le chef de l'organisation, Leethen Bartholomew, a déclaré : "Il est choquant de constater que les chiffres actuels confirment que des dizaines de femmes et de filles nées au Royaume-Uni ont subi des mutilations génitales féminines, bien que cette pratique soit illégale depuis plus de 30 ans.
Traduit par Dr.Mo7oG
