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Jean-Vincent Placé doit s’expliquer devant la justice sur sa nuit d’ivresse qui avait dégénéré


L’ancien sénateur et secrétaire d’État est poursuivi pour « violences, injures à caractère racial et outrage à agent ».

Ce mercredi, Jean-Vincent Placé doit comparaître devant le Tribunal Correctionnel de Paris pour sa nuit d’ivresse qui avait dégénéré.

« On n’est pas au Maghreb ici ! »

L’ancien homme d’État sous le gouvernement de François Hollande avait été interpellé ivre le 5 avril dernier à la sortie d’un bar du 6ème arrondissement de Paris. Il avait été sorti de l’établissement par un videur après avoir importuné une cliente.

 

Jean-Vincent Placé aurait lancé à l’agent de sécurité : « On n’est pas au Maghreb ici, tu sais pas qui je suis, je vais te descendre en Afrique, moi […] On n’est pas à Ouagadougou, Ryanair fait des promotions […] le prix de ma chemise, cela fait un RSA pour ta famille », selon les déclarations de l’employé. L’accusé de son côté reconnaît seulement avoir dit : « On n’est pas au Maghreb ici ! », réfutant toute pensée raciste.

« Danse pour mon ami »

Aux policiers, l’ancien secrétaire d’État avait expliqué ce qui s’était déroulé avant l’altercation avec l’agent de sécurité : « On avait entrepris (avec un autre élu, ndlr) une discussion avec au moins deux jeunes femmes. On leur avait proposé de leur payer des verres mais on a dû être insistants car ça s’est mal passé ».

De son côté, la jeune femme avait témoigné : « Il m’a dit ‘je suis ministre, ce qui me ferait très plaisir, c’est que tu danses pour mon ami.’ Expliquant avoir été saisie par le bras par Jean-Vincent Placé qui lui aurait dit : « Mais vas-y, je te paye ». « Ça avait un caractère dégradant, ça m’a choqué », a-t-elle ajouté.

 

Il avait outragé les policiers

Avec 2 g/l d’alcool dans le sang, l’ancien secrétaire d’État s’était également emporté contre les policiers venus l’interpeller, auxquels il avait lancé : « Espèce de tocards, vous ne savez pas qui je suis ». L’accusé ne conteste pas l’outrage mais a tenté d’expliquer son état d’exaspération après avoir reçu « une gifle de légionnaire » de la part du portier qui lui avait cassé ses lunettes et n’était pas inquiété, rapporte France Info.

 

Traduit par Dr.Mo7oG

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