Moquée par le SAMU lors de son appel, Naomi Musenga est morte d’une intoxication au paracétamol
Une information judiciaire pour « non-assistance à personne en péril » va être ouverte dans l’enquête sur la mort de Naomi Musenga, a annoncé la procureure de la République de Strasbourg mercredi.
Naomi Musenga avait appelé le SAMU alors qu’elle se sentait au plus mal, en décembre dernier. Son appel avait été traité avec mépris et n’avait pas été pris au sérieux. La famille réclamait l’ouverture d’une information judiciaire, afin notamment de pouvoir accéder au dossier.
L’information judiciaire sera ouverte dans les prochains jours pour « non-assistance à personne en péril contre l’opératrice du centre des appels d’urgence et tous autres, ainsi que du chef d’homicide involontaire contre X. » a indiqué la procureure de la République.
Le paracétamol en cause
La magistrate a par ailleurs précisé que le rapport d’autopsie avait révélé que Naomi Musenga était décédée de la « conséquence d’une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours ». « La destruction évolutive des cellules de son foie a emporté une défaillance de l’ensemble de ses organes conduisant rapidement à son décès ».
Des précisions que le parquet avait communiqué préalablement à plusieurs membres de la famille de la jeune femme et son avocat, le 10 juillet dernier.
Traduit par Dr.Mo7oG